Notre équipe

En Mars 2020, en pleine période Covid – confinement, nous échangeons avec mon amie Bénédicte et mon associée chez Maison Jeanne, Sandra, sur la nécessité d’aider les malades atteints de cancer et leurs proches.

Comment leur faciliter la vie dans cette période où la maladie balaye un quotidien bien huilé ?

Chacune de nous étant déjà engagée dans des actions bénévoles, nous décidons d’aller plus loin, d’unir nos forces pour développer notre propre projet. Les Fourchettes Roses sont ainsi nées suite à notre expérience de la maladie et notre envie d’agir.

Personnellement concernées depuis de longues années, nous avons été touchées par un cancer du sein, et confrontées à cette période difficile. Ayant à l’époque une famille avec de jeunes enfants, un emploi, nous avons continué à vivre le plus normalement possible malgré les hospitalisations et les traitements lourds et longs.

L’aide de notre entourage a été central dans la “traversée du désert” de ces phases de traitement.

« Un dimanche matin, un ami nous a déposé des croissants devant la porte de notre maison, alors que nous venions d’apprendre la nouvelle d’une récidive de la maladie, ce geste simple nous a profondément touchés et permis d’adoucir ce moment difficile ».

« J’avais organisé avec ma famille et mes amies, un « tour » de conduite pour la première année de chimio. Chacune m’accompagnait et restait à mes côtés pendant les séances, ou me ramenait de l’hôpital. Une charge mentale en moins et une douce présence qui atténuait la difficulté de ces moments !”.

“A partir du moment où je suis entrée en soins, j’ai mis en place un petit rituel de marche journalier, autant que possible. Chaque jour, je m’organisais comme je pouvais pour avoir un compagnon/ une compagne de marche : ma mère, mon frère, mes supers copines, et même l’institutrice d’un de mes enfants !”

Au delà de notre expérience de malades, nous avons aussi été aidantes de certains de nos proches.

« Dans un cercle d’entraide organisé par mail à l’époque, j’ai eu l’occasion d’amener un repas à la femme d’un collègue, atteinte d’un cancer. Nous avons préparé avec mon fils un gratin de légumes et une mousse au chocolat pour leur diner à 2, afin de soulager son mari qui travaillait et n’aurait ainsi pas à se soucier du repas du soir ».